Avec « Correria » et « Agwa », Merzouki célèbre le Brésil
Les deux pièces chorégraphiques pour onze danseurs de Rio de Janeiro, datant respectivement de 2008 et 2010, rencontrent toujours autant de succès.
Correria (2008) et Agwa (2010)
Deux chorégraphies de Mourad Merzouki
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À la Villette, Paris
Du 22 au 26 novembre 2016
Après trois cent représentations dans cent quarante-cinq villes et dix-sept pays, c’est l’occasion de les découvrir ou de les revoir à la Villette, programmés pendant le festival de danse Kalypso.

Agwa © Michel Cavalca
La source du projet de ces deux spectacles naît d’une rencontre : celle de Mourad Merzouki avec de jeunes danseurs de Rio de Janeiro lors de la Biennale de la Danse de Lyon en 2006. Originaires du Brésil, les danseurs cariocas ont connu les favelas et des parcours laborieux, qui rappellent des souvenirs de la même eau au chorégraphe de la compagnie Käfig. Ayant grandi dans la marginalité, ils ont tous puisé dans leur passion pour la danse la rage de s’en sortir et l’envie d’aller à la rencontre de l’autre. C’est une belle histoire à laquelle on ne peut rester insensible quand on voit ces jeunes danser avec autant d’enthousiasme et de talent devant nos yeux, fiers de leur succès.

Agwa © Michel Cavalca
Conjuguant le hip-hop à d’autres genres musicaux et chorégraphiques, de la capoeira, la samba, la bossa nova, à la musique électronique, les interprètes font émerger une danse aux acrobaties époustouflantes, bourrée d’énergie, de joie, d’humour et d’invention.
Correria nous plonge dans une course trépidante et frénétique, évoquant la course qui rythme nos vies. L’univers urbain et stressant du quotidien s’éloigne avec Agwa, spectacle placé sous le signe de l’eau, à la fois composant essentiel de notre corps, ressource naturelle précieuse et vitale, et symbole de renouveau ; cette deuxième partie de soirée nous invite à l’apaisement, à l’observation et à la régénération.